"Si la lutte contre le réchauffement climatique n’est pas véritablement suivie d’effets et se limite à répandre le dogme de l’Écolomania pour mieux contrôler les masses, il y a fort à parier que les citoyens se sentiront abusés et seront tentés de se retourner contre leurs dirigeants. Il leur faudra alors un coupable pour soulager leur colère.
Selon le mécanisme décrit par René Girard(1), le pouvoir des puissants qui en abusent finit souvent par se retourner contre eux :
"Tel le dompteur de bêtes sauvages, le maître du rite déchaîne les monstres qui le dévoreront s’il n’en triomphe pas par des prouesses perpétuellement renouvelées.".
Les prédicateurs du dogme vert devraient y songer avant de jeter sans mesure leurs idées catastrophistes dans l’arène, car ils risquent de passer subitement du statut d’idole à celui du bouc émissaire, à servir d’exutoire à un peuple exaspéré qui n’aspirera plus qu’à défouler sa peur accumulée.".
En tous les cas, ce qui est certain, c'est que mon essai "La dernière Croisade. Des Ecolos... aux Ecolomaniaques !" annonçait le scandale et les "malheurs" du GIEC le jour où le pot aux roses serait révélé... On est en plein dedans, me semble-t-il !
Démonstration est faite que le GIEC considère que la fin justifie les moyens. Un mensonge au service d'une bonne cause ne peut que desservir cette cause et discréditer ceux qui la soutiennent en toute bonne foi. C'est ainsi qu'on annihile des décennies d'efforts pour sensibiliser les foules au Vivant et au développement durable.
C'est aussi parce que des scientifiques ont confondu idéologie et sciences et oublié que leur rôle est de chercher la vérité scientifique, que la science, symbole de progrès et de puissance, risque à son tour de se voir discréditée. Joli travail de sabotage.
(1) Le Bouc émissaire, Grasset, 1982.
*Extrait de "La dernière Croisade. Des Ecolos... aux Ecolomaniaques !' (L'Arganier, 2009).
Photo 1 : La dernière Croisade, éditions L'Arganier, novembre 2009. Photo 2 : Véronique Anger, auteur. Photo 3 : Nicolas Grondin, éditeur.
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